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LAC Project est un collectif artistique pluridisciplinaire fondé par le chorégraphe et musicien Mathieu Calmelet et l'artiste visuelle Ludivine Large-Bessette, puis rejoint par le plasticien sonore Octave Courtin.
À la fois collaboration artistique et structure de production, LAC Project explore les usages sociaux du corps par une pratique très décloisonnée où danse contemporaine, performance, art numérique, musique et vidéo apparaissent dans une porosité assumée. Ce travail volontairement hybride permet au collectif de mieux laisser transparaître leurs questionnements en associant différents médiums à la danse, pour traiter chaque projet : la réalité augmentée pour interroger le fantasme sociétal d’un corps tout puissant, la vidéo pour cerner l’importance du regard et des rapports de pouvoir dans les traditions classiques de représentation du corps, la musique acoustique et électronique pour explorer de nouveaux modes relationnels entre le corps humain et la machine.
MATHIEU CALMELET
Mathieu Calmelet se forme à la danse contemporaine au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers dont il obtient le diplôme avec un solo intitulé «King Ju». Il est interprète aux côtés des chorégraphes Nasser Martin-Gousset, Joëlle Bouvier, François Veyrunes, Olivier Dubois, Didier Théron, Simonne Rizzo. En tant que chorégraphe lui-même, il crée avec le Madrigal de Paris «Stabat mater», dont il co-signe la chorégraphie. Il co-signe ensuite la chorégraphie de «Dance is a Dirty Job but somebody’s got to do it», Prix du Public Danse Elargie en 2010. Parallèlement à cela, il développe des créations musicales, notamment avec le groupe Angle Mort & Clignotant, Inouïs Printemps de Bourges 2018 et Résidents Chantier des Francos 2020, ou en solo pour les chorégraphes Claire Jenny, Sébastien Perrault et Claire Durand-Drouhin.
OCTAVE COURTIN
Octave Courtin est diplômé de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne. Il développe une pratique sonore, autour de la performance et de l’installation, au croisement de la musique expérimentale, de la danse et des arts plastiques. Il est sélectionné en 2018 au 63e salon de Montrouge et à la 12e Biennale de la jeune création de Houilles. Les deux installations qu’il crée pour l’occasion sont rassemblées lors d’une exposition personnelle au Bon Accueil à Rennes. Il est par ailleurs artiste résident à Mains d’Œuvres, Saint-Ouen, en 2018. En 2019 nait un projet chorégraphique et sonore coécrit avec avec Pierre-Benjamin Nantel et lauréat du parcours Tridanse 2019. Il collabore avec la crypte d’Orsay à l’occasion de la Nuit Blanche 2019 et réalise sa première exposition retrospective en octobre 2019 à Mains d’Œuvres.
LUDIVINE LARGE-BESSETTE
Ludivine Large-Bessette, dîplomée en 2012 de La Femis, a pour mediums de prédilection la vidéo et la photographie. Très tôt elle s’intéresse au corps et à ses représentations. La découverte de la danse contemporaine marque un véritable tournant dans sa pratique de plasticienne. Elle développe aujourd’hui un travail se situant aux frontières de ces trois disciplines, dans lesquelles elle met régulièrement en scène des danseurs. Ses oeuvres sont créées et/ou diffusées dans le circuit des festivals photo et cinéma (Addis Foto Fest, Présence(s) Photographie, Biennale Internationale de l’Image de Nancy, Filmwinter Festival for Expended Media Stuttgart, Instants Vidéo Marseille, FIPA Biarritz, Internationale TanzFilmPlattform Berlin), de l’art contemporain (Salon de Montrouge, Friche Belle de Mai Marseille, Aesthetica Art Prize York, Jeune Création, La Nuit Blanche Paris, Espace Croisé Roubaix) et de la danse contemporaine (Centre des arts d’Enghien-les-Bains, le Cent-Quatre Paris).
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